La jeune femme était partie de bonne heure ce matin: officiellement elle ne voulait pas rater l'arrivée de marchands et divers paysans pour avoir les meilleurs produits...Logique n'est-ce pas ? Ses parents l'avaient donc autorisé à partir à l'aube avec son fidèle compagnon. Officieusement elle avait besoin de respirer, mais aussi de s'acheter de nouvelles bottes et éventuellement un couteau de lancer. Il lui en manquait un. Les sabots claquèrent sur les pavés. Drapée dans une agréable cape fourrée, Myrsela confia son cheval à un homme dont s'était là l'occupation, puis se dirigea vers le marché. Elle y déambula un moment, achetant deux trois bricoles. Après avoir salué plusieurs connaissances de ses parents (son père surtout ne l'oublions pas), la jeune femme s'orienta plus avant dans la ville. Elle s'orienta sans difficulté, atteignant le magasin d'armes. Elle y entra d'un pas sûr. Levant les yeux, ses prunelles vertes croisèrent d'autres qu'elle ne connaissait que trop.
top of page
bottom of page
William n'allait pas la retenir plus longtemps. La glace était brisée suivant leur instant de dérive. Peut-être serait-ce suffisant pour ôter le malaise qui planait entre eux. C'était sûrement loin d'être assez, mais c'était un premier pas vers le retour aux choses normales.
" Bonne journée Mademoiselle Owen. Je ne vous retiens pas plus longtemps. "
Dit-il avant de se tourner de nouveau vers les armes qui l'intéressaient pour son beau-frère.
Il n'était pas sûr de ce qui plairait à l'ainé Fergusson, mais on ne se trompait jamais en restant sur des valeurs sûre, telles qu'une épée décoré avec soin, presque une œuvre d'art à elle toute seule.